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Le blog de Lucky

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3 septembre 2007

Nicolas ou le grand blond

Avant de te rencontrer, je pensais à une aventure sans lendemain. Tu me semblais tellement différent de moi. Nos préoccupations étaient aux antipodes. Toi, le grand blond, grande gueule, superficiel sur lequel la nature avait oublié de s’acharner et Moi, le calme et la discrétion. Et pourtant, en un instant je me suis senti bien avec toi. A la fois rassuré et troublé. Mes mains glissent contre ta peau douce. Nos lèvres s’entrechoquent sensuellement. Nos corps se serrent dans une ivresse câline. La nuit fut agréable. Elle appelait à en vivre d’autres de la même intensité. Qu’est ce qui nous approche ? Qu’est ce qui fait que je me suis senti si bien avec toi ? Pourquoi m’as – tu tellement manqué dès le moment où tu es parti ? Je ne pensais plus me poser ce genre de questions. Je pensais avoir réglé le problème de l’amour et des sentiments si complexes. Pourquoi es – tu rentrer dans ma vie ? Et que vais – je faire de toi ? Me paraissent des questions plus adaptées.

Et nous nous revoyons. Sans cesse. Dès que le temps nous le permet. Entre moments de romantisme assez conventionnel et jeux sensuels, entre instants de complicité et de disputes acharnées. Dans quelles mesures nos différences peuvent nous rapprocher en un tel point ? Je t’aime. Et je n’aime pas utiliser ces trois petits mots.

Je viens de recevoir mes résultats de concours. Je ne suis pas pris à Strasbourg. Je choisi d’aller à Besançon. Je vais partir. Partir de Strasbourg. M’éloigner de toi. Je disais que les sentiments sont emplis de complexité. En voici un bel exemple. Que va – tu faire ? As-tu envi de me suivre ? Se connaît – on assez pour faire un tel choix ? Est il préférable de se séparer et de garder cette relation simplement comme un bon souvenir ? Peut on oser croire en une relation à long terme ?

Ce qui est sur, c’est que je grandi chaque jour où je suis avec toi. Que la passion déchaînée autour de notre relation ne cesse de s’alimenter. Que je t’aime simplement. Et que quelques soit les choix que nous allons faire, tu dois savoir que mon cœur est à toi. Et tu es le seul à avoir visé si haut. La vie est dure. Les choix sont difficiles. Mais il faut les faire. Et c’est ainsi …

 

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3 septembre 2007

Toi que j'attends

I.

 

Lundi

 

2h25

Ma cigarette se consume. Ma tête me fait mal et mes yeux tombent. Il est parti. Lui ai – je demandé de partir ? je ne crois pas ou alors en plaisantant. On ne sait pas compris. Je sais que ce n’est que chair, qu’il n’a pas de lendemain. Je sais que ce sera moi ou un autre. Je sais que l’important est le moment où il s’envole, où il part loin. Et je le regarde ...

Il est grand, beau et ténébreux. En un seul regard, il vous emporte. En un seul baiser, il vous condamne. Je lui appartiens dès l’instant où il franchit ma porte. Il me regarde, je tremble. Il m’embrasse, je frisonne. Il me prend dans ses bras et il n’y a plus rien, plus personne. Il me déshabille, me caresse et me serre contre lui. Je suis bien.

 

2h39

Pourquoi écrire ? Pour se libérer ? Pour partager ? Pour créer ? Pour rien. J’ai 20 ans et je suis dépressif. Ça sonne bien. Mais cette dépression appartient au passé comme un certain nombre de chose que l’on refoule. Je n’aime pas le passé. Je n’ai aucun regret. Ça ne sert à rien les regrets. Tu es parti et je m’enfous. Je sais que tu reviendras. Je sais que c’est du passé. Je sais que je ne vais pas regretter.

 

2h50

 Mécaniquement, je lèche le papier. J’allume le joint. Je fume. Je fume et je bois. Je m’enivre car je n’aime pas la réalité. Réalité du monde extérieur. Réalité du temps qui passe, et toi, qui arrive et puis qui s’en va. Il y a les gens pressés. Il y a les gens qui passent et que l’on ne voit pas. Il y a les gens qui se foutent de tout. Et puis, il y a toi. Tu me parles et tu me regardes, tu te retournes et tu t’habilles, tu te lèves et tu t’en vas. Je ne te retiens pas. Il n’en est pas question. Le simple fait de te laisser croire que tu me plais me retourne le cerveau. Va – t – en !

 

3h13

Je suis seul. Je me meurs entre le sentiment exacerbé d’être libre et indépendant et la sensation triste de n’avoir aucune raison de se lever le lendemain. Les jours filent, les plans et les ex s’accumulent. Qui suis – je ? Où erre – je ? Je ne veux pas de toi. Je ne veux pas être triste quand tu n’es pas là. Je ne veux pas m’impatienter en pensant au fait que ce week–end , on le passera ensemble. Je ne veux pas d’une date de rencontre. Je ne veux pas d’engueulades matinales. Et pourtant, je pense à toi …

 

3h18

Saurai – je me contenter de vivre de sexe et de vodka ? Ne tombez pas amoureux de moi sinon je vous briserai le cœur. Cette vie là, vaut elle le coup d’être vécu ? Je suis jeune. C’est une excellente excuse. Amour tu ne me froisseras pas ! Je n’ai que faire de ça, je ne serai jamais à toi.

 

 

 

 

 

 

3h27

J’ai couché avec beaucoup de garçons. J’aime les expériences. Et certaines restent. Mes mains qui te caressent. Mon corps serré dans tes bras tatoués. Un sentiment de sécurité me traverse l’esprit. Et je me sens libre. Je n’ai jamais été aussi libre dans les bras d’un garçon. Des frissons me remontent le long du dos rien qu’en pensant à tes baisers. Tu n’es qu’un plan, j’arrête.

 

 

3h41

Je suis fatigué. Ma tête tombe. Mes yeux se ferment. Tu viens de rentrer chez toi. Tu ne me parles pas et je crève. Je ne penserai plus à toi.. Mon lit me tend les bras. Mes bras se tendent vers le lit. Chaque mot me pèse. Chaque lettre m’encombre. Au secours ! Il n’y a plus rien à faire. Je m’en vais. Je m’éclipse comme tu l’as fais. Je vais penser à moi et à ma vie passionnante.

 

II.

 

Le même jour

 

11h48

Les volets sont fermés. Je ne veux pas les ouvrir. Le café réchauffé me donne des aigreurs d’estomac. Mes poumons, à chaque cigarette, me rappellent qu’il est tant d’arrêter. Il n’y a pas de programme, pas de projet. Encore une journée qui va passer. Encore des pseudos rencontres virtuelles. Des gens me parlent, ils me veulent ou m’ignorent, mais ne me connaissent pas. Quel âge as-tu ? Que cherches tu ? On se voit quand ? Jamais. Pour que tu m’apprécies ? Pour que tu t’attaches ? Non merci. Je ne veux pas d’un inconnu. Pas d’une discussion stérile sur nos dernières vacances ou notre dernière histoire d’amour. Je ne veux de personne. Si, je te veux toi !

 

16h32

J’ai décidé de t’oublier. Tu n’es rien. Juste un souvenir, un bon coup. J’ai un nouveau rendez – vous. Encore un jeune garçon. Nous allons nous rencontrer et discuter. Nous allons nous regarder dans le blanc des yeux, angoissés par un moment de silence. Je vais avoir envie de lui. De l’embrasser et de le caresser. Il se laissera faire et ce sera un bon moment. Puis je le laisserai partir. Laisse – moi seul ! Je suis bien comme ça.

 

16h38

Le temps passe. Mes pensées défilent. Un homme me propose 100 euros. J’ai besoin de cet argent. Je ne veux pas me donner à lui. Il ne me plaît pas. Il me fait peur. J’ai envi que tu sois là. Te sentir près de moi. Et oublier. Il n’y a pas de regrets mais il y a des souvenirs. Des gens que l’ont veut oublier. Et des gens que l’on veut revoir. Je ne sais pas qui tu es. Je ne sais pas qui je suis. Tout va bien. Le temps s’arrête. Le rendez – vous est reculé.

 

 

 

 

 

 

 

 

III.

 

Mardi

12h53

Nous avons parlé. J’attendais un seul mot de lui et ma porte se serait ouverte. Mais nous évitons le sujet. Un nouveau jeune homme me propose de passer. Je ne suis pas motivé, je me fous de lui. Je lui dis oui. Un blanc énorme. Le plus long et le plus beau moment de silence que je n’ai jamais connu avec un garçon. Il n’a rien à dire et moi non plus. Après cela, il se permet de me sauter dessus. Je n’ai pas envi, je le rejette, lui demande de partir. Je te retrouve sur le net. J’espère encore. J’adore le moment où je t’attends. Je deviens alors un enfant à la veille de noël. Entre impatience et excitation. Mais tu ne viendras pas ce soir. Je vais me coucher. Seul.

 

13h07

Je n’ai plus rien à boire. Je n’ai plus rien à fumer. J’angoisse. J’ouvre enfin mes volets et je découvre les caprices de la météo. Voici un excellent sujet de conversation que je m’impatiente de partager avec une de mes voisines retraitée, sénile mais tellement gentille. Cette hypocrisie que chacun de nous partage avec ses voisins semble naturelle. Parle – t – on de moi dans mon dos ? Des allers – retours incessants et illogiques d’un tas de mecs de tous les âges, que je reçois dans mon appartement ? Je m’en contre fiche. Je me casse dans un mois. Je me casse et j’ai peur. Deux mois, loin de ma liberté et de mon indépendance. Une abstinence presque forcée. Vais – je m’en sortir ? Je pense que oui.

 

14h00

Qui veut de moi et des miettes de mon cerveau ? Les chats et autres forums de rencontres sont morts. Je tremble. Tu viens de te connecter. Tu ne viendras pas me parler et moi comme d’habitude je vais te sauter dessus comme si j’étais accroc à toi. Trop stupide. Tu ne me parles pas et tu t’en vas. Je te hais. Je t’en veux. Je te veux Je n’y comprend rien.

 

00h14

Je rêve de te revoir et j’ai tellement honte. Sors de ma vie s’il te plait. Je n’ai que faire de toi. Je n’ai pas besoin de ça. Je n’ai pas le temps pour ça.

 

00h36

Je n’ai plus rien à faire sur le net. J’ai eu mon plan ce soir. J’ai eu mes caresses. J’ai eu l’affection nécessaire à ma survie. Tout va pour le mieux. Non ça ne va pas. Ce n’était pas de lui dont j’avais envie. C’est toi que j’aurai aimé avoir près de moi. Je ne pense pas que tu te fiche complètement de moi. Nombre de plans que tu as décidé de ne plus revoir. Et moi tu es venu me voir deux soirs de suite. Deux fois, je t’ai déçu. Tu ne me parles plus. Ecris moi. Appelle moi. Rien qu’un petit signe suffirait. Un « bonjour». Un « tu fais quoi ce soir ? ». Mais je rêve. Tu n’es rien. Tu te fiche de tout et particulièrement de moi.

 

IV.

 

Mercredi

 

10h31

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. A un seul détail près : la vodka colle aux touches de mon clavier. A l’ordre du jour, les Amis ! A force de baiser, de boire ou de fumer seul, de se morfondre dans sa solitude, on a tendance à les oublier… Ce sont les meilleurs qui viennent me voir aujourd’hui. Et je suis heureux. Ca fait quelques jours que je n’ai pas vraiment eu de relations saines avec des gens. On peut dire que cela manque. Mon joint se termine. Et une pensée de toi me traverse l’esprit. Elle vient et puis s’en va. Je suis fier de moi. C’est une bonne journée. C’est une bonne fin.

3 septembre 2007

Commentaire sur le milieu

Mayonnaise allégée et nouvelle compilation de Dorothée. Nous nous adaptons à la société de consommation ou est – ce elle qui s’adapte à nos comportements. Toujours est –il que nous sommes pris dans un cercle vicieux. Et moi ? Suis – je comme ce mec qui suit avec attention l’évolution des tendances ? Prenant soin de ma peau grâce à cette nouvelle crème de jour au pouvoir miraculeux mais qui suscite la perplexité aux yeux des personnes les plus censées ? Je ne pense pas. Je ne l’espère pas. Et peut – être que si. Merde. Pourquoi ai – passé autant de temps à me demander comment j’allai m’habiller pour mon retour dans le milieu homo le soir dernier ? Pourquoi ai – je hésité longuement avant de me coiffer ? Cheveux en bataille ou plaqués ? J’aime l’existentialité de mes questions. Et je n’aime plus la superficialité de ces soirées.

 

 Ils sont tous là. Le métisse timide de rezo-g. Les 2 vieux cons et laids accoudés à leur zinc à se saouler en observant avec perversité le petit minet qui fait sa première sortie dans le milieu. Le facteur qui vient te draguer entre deux autres mecs. Le moche, qui a toujours le même T-shirt et dont le bouc est d’une laideur à perdre la raison. Les anciens plans, qui t’ignorent ou qui te disent bonjour avec une hypocrisie savoureuse. Le jeune couple amoureux à la folie pour au moins deux semaines encore. Le barman, ancien facteur de la soirée, qui est monté en grade. Les deux ou trois pétasses qui adorent les homos parce qu’ils sont tous géniaux, franchement. Le faux homo ou hétéro refoulé qui s’amuse de son physique pour faire baver une bonne partie de la salle. La star de la télévision locale, icône gay de la soirée. Bref, que des gens attrayants et je ne détaille pas le reste de la masse, cliché de l’homosexuel de base, fashionnisé à mort, remuant son cul une bonne partie de la soirée, en se demandant avec qui il va coucher le soir même.

 

Que reste il de bon à cette soirée ? Les amis. Les amis qui comme moi, à un moment donné, se sont demandé ce qu’ils faisaient là. Je suis heureux qu’ils sortent du lot. Et qu’ils pensent comme moi que cet endroit doit être supprimé de la liste de nos lieux de sorties potentiels. J’ai adoré nos conversations et commentaires sur la faune environnante. Véritable critique, très gentiment méchante mais tellement réaliste. Au moment de me faire plaisir en décidant de partir, ce mec m’attrape par le bras. « As-tu eu toutes les informations sur la gay – pride ? ». Au secours. Je lui fais rapidement comprendre que oui et je me sauve. Et je marche seul dans la nuit. La pluie tombe. Bizarrement pour la première fois, je suis content de quitter Strasbourg.

3 septembre 2007

J'ai acheté Têtu

En moi sommeillait depuis un moment la curiosité acharnée de découvrir le contenu de ce magazine référence dans le milieu gay. Il y a quelques temps encore, je n’aurai même pas assumé le fait d’observer la couverture de la revue sous le regard des autres clients et du vendeur. Cependant je me senti prêt à affronter l’étape.

Cinq euros. Putain. Ça commençait mal. La couverture dévoile un mec nu. Beau gosse. Evidement. Le mec est de dos, il dévoile ses fesses en baissant légèrement son Levis, marque subventionnant très certainement le magazine.

 De quoi exciter la galerie. J’affronte alors les gros titres. « Un été tout nu, spécial photos ». Je sais, je n’attendais pas quelque chose de profondément intelligent, je ne suis pas déçu.

Je parcours la page. « Ségolène Royal s’engage, interview exclusive ». Oh de la politique ! Certes un peu conventionnel. Exclusif n’est pas le mot que j’aurai employé.

 Bref, la suite. « Le nouveau superman est il gay ? ». Cela faisait longtemps que je me posais la question, ravi de savoir que j’allais être satisfait.

Enfin « La folle vie sexuelle des stewards ». Un reportage dédié au plus cliché des fantasmes gays. On ne peut plus intéressant.

En lisant ces quelques mots on a follement envi de tourner les pages. Pour l’instant, l’impression est la suivante, sentiment d’un mélange de sexe, de beauté et de culture générale. Mais cessons les jugements trop rapides et tournons la page tous ensemble…

 

 

Notre revue est déjà parsemée, une page sur deux, d’un mec, beau comme un Dieu et à moitié nu, ventant les mérites de tel ou tel parfum, de telle ou telle marque de sous vêtements. Entre ces pages, quelques articles, quelques autres photos de mecs nus. J’ai immédiatement tendance à croire que ce mensuel est réservé aux pédés en soif de chairs fraîches, de corps musclés et nus, de sensualité sur papier verni…

 

Arrêtons de nous attarder sur des données brèves et pas vraiment fondées. Je m’attarde sur un article et déjà je me sens quelques peu outré. Dans le courrier des lecteurs, un récalcitrant à la revue (cependant lecteur depuis 1998) ose une critique. « Où sont les mecs normaux ?». Il se révolte même en se demandant s’il «  n’existe (…) pas un monde où les garçons ne soient ni mannequins, ni salopes, ni cruches, ni taillés comme des dieux ? » Après avoir coulé une larme suite à ses propos touchants et remplis de convictions, je m’empresse de lire la réponse de la rédaction. « Cher lecteur, la couverture du prochain numéro de têtu sera justement réalisée avec un des lecteurs du magazine. Vous pourrez d’ores et déjà voté et bla bla bla … ». On se dit, tiens une place aux  mecs normaux ! Et on feuillette un peu jusqu’à arriver au fameux casting du lecteur qui fera la première page. On tombe alors sur les photos de dix mecs, beaux comme des dieux et sensé représenter le lecteur du magazine… Désolé d’avoir des doutes sur cette représentativité. Quelle hypocrisie ! A qui veulent – ils faire croire ça ? Pas à moi en tout cas. Il est vraiment tant de changer de page.

 

Je tourne frénétiquement les pages. Aucun article ne semble appeler à être lu. Je lis une phrase ou deux, et je passe. Un sentiment de vide. Vais – je trouver un article qui m‘interpelle ? Je l’espère en tout cas…

 

Tiens puisque je me dois de critiquer rigoureusement le magazine je vais lire cet article de la rubrique « porno exclusif ». La nouvel aventure de François Sagat. En gros, une page sur un acteur porno qui change de maison de production. Je veux bien faire des efforts mais ma patience a des limites. Je m’emmerde profondément en lisant ses quelques lignes. Bref c’est nul, passons.

 

Plus j’avance et plus je regrette mes 5 euros qui auraient pu servir à tellement d’autres choses.

 

Au fil des pages, on parle de gay-pride assiégée en Russie, de transgenre au parlement italien et d’autres sujets sociaux internationaux qui pourraient susciter l’intérêt si les articles n’étaient pas aussi mal ficelés, aussi mal présentés. Et toutes ses publicités encadrant chaque article me mettent vraiment mal à l’aise dans ma lecture et n’arrangent vraiment pas les choses. 

 

Après les formidables sujets de sociétés, nous arrivons au passage « people ». Et à la fameuse interview exclusive de Ségolène Royal ! On se rend compte qu’elle intéresse le magazine par ces prises de position en faveur de l’homoparentalité et du mariage gay. Elle nous parle d’égalité des droits, d’ouverture d’esprit, de regards des autres et confirme ses opinions sur les sujets très controversés du moment. C’est intéressant mais le discours est déjà connu. Il n’y a rien de neuf que de la démagogie et du bien parlé pour satisfaire un public de lecteur plus que très bien ciblé. A cela suit une série de sondages sur l’opinion des français, des politiques, des lecteurs de têtu sur l’homoparentalité, le mariage homo etc. … Je vous avoue que je ne me suis pas trop attardé sur ces chiffres qui sont à peines commentés par des chroniqueurs maladroits.

 

Je tombe ensuite sur l’article qui nous propose de savoir si le nouveau superman est gay. A vrai dire je m’en contrefiche. Et j’ai très envi de tourner la page. Je fais un effort. On nous parle de l’indiscutable « gay appeal » de superman démontré par un bon nombre de théories et d’écrits. En gros les homos sont fans et fantasment graves sur les collants bleus du héros un peu dépassé… On nous parle ensuite de la future égérie du personnage, à savoir Brandon Routh. On se demande s’il sera à la hauteur de ces prédécesseurs. Bref, nos pseudo journalistes ne s’avancent pas trop et préfèrent attendre l’avis du public lors de la sortie en salle du fameux film.

 

Après cela, le lecteur averti a le droit à plus d’une cinquantaine de pages de photographies érotiques. Voilà que mes cinq euros se rentabilisent. Une tonne de mecs dans les plus simples appareils. Sur la plage, dans les champs, à la montagne. Un ensemble de photo suscitant parfois un léger sentiment de désir mais le plus souvent déclanchant plutôt un rire nerveux causé par le ridicule de certains clichés magnifiquement kitchissime, et croyez moi cela en vaut le néologisme. Je vous donnerai comme seul exemple, la photo de cet homme nu caressant un cheval. Et je vous épargne le reste…

3 septembre 2007

Quelques textes, exclusifs bien sûr,

J'ai décidé de publier quelques textes que j'ai écrit dans de rares moments d'inspiration. Entre critiques d'un milieu parfois trop cliché à mon goût et totale fiction fantasmagorique. N'hésitez pas à commenter et à critiquer durement.

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3 septembre 2007

Le Bénin (2004)

Voici quelques photos du Bénin. Un pays dans lequel j’ai eu la joie de faire pas mal de rencontres. Les gens y sont tout simplement géniaux : ouverts d’esprit, solidaires, optimistes… Lorsque l’on déparque dans un pays comme le Bénin, on comprend toute l’importance qu’il y a dans le voyage, on se dit que le livre doit être lu en entier et qu’on ne peut pas se contenter d’une seule page. Nous avons voyagé à Cotonou, capitale économique du Bénin sur la côte Atlantique. Puis, nous sommes montés au nord, vers Dassah, ville connue pour ses grands pèlerinages catholiques équivalents à ceux de Lourdes en France.

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